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Simon Dubois commence le chant à la Maîtrise de Caen sous la direction de Robert Weddle. Il obtient, en parallèle à ses études supérieures (DEA) dans le domaine des arts appliqués en imagerie numérique, un DEM de chant lyrique au conservatoire du 9ème arrondissement de Paris dans la classe d'Anne-Marie Rodde puis d'Anne Constantin. Il se perfectionne ensuite dans la classe d'Howard Crook au CRR de Paris, où il obtient un Diplôme de Perfectionnement en « musique ancienne ». Durant ses années de formation, il suit aussi des Master-Classes avec Jean Tubéry (La Fenice), Patrick Cohen, Michel Laplénie (Sagitarius), Christine Schweitzer, Isabelle Poulenard, Dominique Moati, Isabelle Germain... Il étudie la mélodie et le lied au prés de Nathalie Dang et suit les conseils de François Le Roux, de Jeff Cohen et de Christian Ivaldi pendant l'académie Poulenc 2014. Actuellement, il suit les conseils de Jean-Pierre Furlan et d'Elsa Maurus.

Il fait ses débuts sur scène, enfant, dans des spectacles comme « Charlotte Cordé », « Oliver Twist »... montés dans le cadre de sa formation à la Maîtrise de Caen. 

On a pu l'entendre dans un récital Poulenc dans le carde des auditions de la Maîtrise de Caen en décembre 2019. En juin 2018, il est Wagner dans « Faust » de Gounod, sous la direction de David Reiland dans une mise en scène de Julien Ostini à l'Opéra de Saint-Etienne. En 2015, il est Brundibár dans « Brundibár » de Hans Krása au théâtre de Caen et au théatre de Coutance, sous la baguette d'Olivier Opdebeeck avec l'orchestre de Basse-Normandie et de Benoit Benichou à la mise en scène.

A Paris, il chante Comus dans « Les plaisirs de Versailles » de Charpentier, sous la baguette de Laurence Pottier. En 2013, il chante Léandre dans « Le carnaval de Venise de Campra » et en 2015 Osman, Huascar, Ali et Don Alvar dans « Les Indes galantes » de Rameau sous la direction de Dominique Daigremont à la maison de la musique de Nanterre. Au théâtre de Clamart, il est Malatesta dans « Don Pasquale » de Donizetti, dirigé par Dominique Sourisse et mise en scène par Bruno Streiff. Au Grand Théâtre de Tours, sous la direction de Jean-Yves Ossonce, il a interprété la voce et un troyen dans « Idomeneo » de Mozart, mise en scène par Alain Garichot, le sergent dans « Bohême » de Puccini ou encore un Sicario et Aroldo dans « Macbeth » de Verdi, mise en scène par Gilles Bouillon. Il reprendra le petit rôle du sergent dans « Bohême » au festival de BeitEdDine au Liban, mis en scène par Nadine Duffaut. 

Passionné par l'oratorio, il chante le « Te Deum » de Charpentier et de Campra, « la Messe du couronnement » de Mozart, « Membra Jesu Nostri » de Buxthehude, « Actus Tragicus » de Bach, le « Requiem » de Fauré... Ou encore dans le « Dixit Dominus » d'Haendel sous la baguette de Christophe Mauvais à Plaisir, à Versailles et à Chartres. En 2015, il chante la basse solo la « Messe de minuit » et « In Nativitatem Domini Canticum » H.416 de Charpentier avec le jeune ensemble Le concert des Hespérides d'Arnaud Condé. En mars dernier, il était le baryton solo du « Requiem » de Duruflé aux dimanches musicaux de l'Etoile à Paris. Il interprète Dio dans « La tromba della Divina Misericordia » de Bassani à l'église de St Jean de Joigny avec Jean Tubéry. Au Théâtre de Cornouaille de Quimper, il chante le baryton solo dans « Pierre de Soleil » de Guy Rebel, dirigé par Geoffroy Jourdain ( Les Cris de Paris ). Depuis 2013, il est invité à chanter les solos de basse dans l'intégrale des cantates de Jean-Sébastien Bach au temple du foyer de l'âme à Paris. On peut l'entendre régulièrement en soliste avec la Maitrise de Caen dirigé par Olivier Opdebeeck dans des œuvres telles que la « Passion selon Saint-Marc » de Reinhard Keiser (Jésus), ou la « Missa cum jubilo » de Duruflé, la « Romancero Gitano » de Tedesco, la « Messe en sol » de Schubert, la « Messe en Fa M » de Mozart ou encore dans le « Berliner Requiem » de Weill...

Il travaille aussi avec des ensembles de renom comme « Les Arts Florissants » de William Christie, L'« Ensemble AEDES » de Mathieu Romano, le « Choeur de Radio France », le « Choeur de Chambre de Namur » de Leonardo Alarcon, « Les talens lyriques » de Christophe Rousset, « Les Métaboles » de Léo Warynski, « La Maitrise de Caen » de Olivier Opdebeeck, « Le poème harmonique » de Vincent Dumestre, « Les Cris de Paris » de Geoffroy Jourdain, « Les paladins » de Jérôme Corréas, « Matheus » de Jean-Christophe Spinosi, « La Maitrise de Notre-Dame » ...